Crises d’angoisses : les 7 erreurs à éviter
Les crises d’angoisse peuvent être accablantes, mais souvent, c’est notre réaction face à leur manifestation qui détermine leur impact sur notre vie. Cette revue explore sept erreurs courantes qui peuvent aggraver les crises d’angoisse et offre des stratégies pour les éviter.
Ignorer les symptômes
Il est essentiel de ne pas ignorer les signes avant-coureurs d’une crise d’angoisse. Des symptômes sont des indicateurs clairs qui montrent que le corps réagit à un stress intense. Parmi ces derniers, on peut citer :
- les sueurs ;
- les vertiges et
- le malaise cardiaque.
Prendre conscience de ces symptômes permet d’agir rapidement et de les gérer efficacement. Par exemple, des techniques de respiration peuvent soulager le système nerveux et réduire l’intensité des manifestations.
En outre, il est important de ne pas minimiser ces symptômes, car ils peuvent être le signe de conditions sous-jacentes plus graves. La consultation d’un professionnel de santé facilite la compréhension de l’origine des crises et de trouver des solutions adaptées. Un suivi médical peut également permettre de distinguer les symptômes physiques des crises d’angoisse de ceux liés à d’autres troubles médicaux.
Négliger le système nerveux
Le système nerveux est au cœur de la réaction de notre corps à l’anxiété. Un système nerveux surmené peut facilement être débordé, menant à des réactions de panique. Il est donc crucial de prendre soin de son bien-être mental par des activités relaxantes et des pratiques de pleine conscience telles que :
- les exercices de méditation ou de yoga ;
- lire un bon livre ;
- se promener au grand air ou
- la respiration abdominale
La négligence de la santé mentale a des conséquences à long terme sur le bien-être général. Des habitudes de vie saines, telles qu’un sommeil suffisant, une alimentation équilibrée et l’exercice physique, contribuent aussi à un système nerveux robuste. En prenant soin de ces aspects, on réduit la probabilité et la sévérité des crises d’angoisse.
Sous-estimer l’impact des phobies
Les phobies ne sont pas de simples peurs ; elles sont des réactions excessives et irrationnelles qui déclenchent des crises d’angoisse sévères. Reconnaître et traiter les phobies est crucial pour prévenir les crises. Des thérapies comme l’exposition graduelle aident à surmonter ces peurs irrationnelles en confrontant progressivement la personne à l’objet de sa phobie dans un environnement contrôlé.
De plus, les troubles anxieux, s’ils ne sont pas traités, limitent la qualité de vie d’une personne et conduisent à un isolement social. L’accompagnement par un thérapeute spécialisé dans les troubles anxieux offre des outils pour gérer les phobies et réduit leur impact sur la vie quotidienne.
Éviter la psychothérapie
La psychothérapie est une démarche proactive pour comprendre et gérer l’anxiété. Elle offre un espace sécurisé pour examiner les émotions et les pensées qui nourrissent les crises d’angoisse. Un thérapeute aide à assimiler les déclencheurs de l’anxiété et à mettre en place des stratégies pour y faire face. La thérapie comportementale et cognitive, en particulier, est reconnue pour son efficacité dans le traitement des troubles anxieux.
Ignorer les bienfaits de la psychothérapie entraîne une détérioration de l’état mental et une augmentation de la fréquence des crises. Il est donc important de considérer la psychothérapie comme un élément essentiel du processus de guérison et de ne pas hésiter à chercher l’aide d’un professionnel.
Mauvaise gestion de la sérotonine
La sérotonine joue un rôle fondamental dans la régulation de l’humeur et de l’anxiété. Un déséquilibre de ce neurotransmetteur conduit à une augmentation des symptômes de l’anxiété et à une propension accrue aux crises d’angoisse. Il est donc important de maintenir un niveau stable de sérotonine, ce qui peut être facilité par une alimentation riche en tryptophane, un précurseur de la sérotonine, et par une activité physique régulière qui stimule la production de ce neurotransmetteur.
En cas de déséquilibre sévère, des médicaments tels que les antidépresseurs peuvent être prescrits pour aider à réguler les niveaux de sérotonine. Cependant, ces médicaments doivent être utilisés sous la supervision d’un spécialiste de santé, parce qu’ils peuvent avoir des effets secondaires et requièrent un suivi attentif.
Laisser les troubles obsessionnels non traités
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont extrêmement perturbants et aggravent les crises d’angoisse. Ces troubles se distinguent par des pensées intrusives et des comportements répétitifs qui deviennent envahissants. Traiter les TOC est essentiel pour réduire leur impact sur l’anxiété. Des thérapies spécialisées, comme la thérapie comportementale et cognitive, ont fait leurs preuves dans le traitement des TOC.
Il est également important de reconnaître que les TOC sont un trouble mental sérieux qui nécessite une approche professionnelle. Les stratégies d’auto-assistance sont utiles, mais elles ne remplacent pas l’expertise et le soutien d’un thérapeute qualifié.
Paniquer face à la panique
Réagir à la panique par plus de panique ne fait qu’intensifier les symptômes et prolonger la durée des crises. Il est donc crucial d’apprendre à rester calme face à l’adversité. Des techniques de gestion du stress, comme la pleine conscience et la visualisation positive, aident à maintenir la sérénité même dans les moments de forte anxiété.
De plus, il est bénéfique de pratiquer régulièrement ces techniques pour qu’elles deviennent des réflexes en période de crise. Avoir un plan d’action prédéfini et des stratégies de coping aide à naviguer à travers les crises d’angoisse avec plus de confiance et moins de peur.